Même si l'on se veut perméable à une certaine confusion des genres , il est possible de constater que les hommes et les femmes ont des différences physiques remarquables tout autant que des constitutions psychologiques et des attentes sociales différentes, ainsi la masculinité n‘est pas la féminité. Mais alors pourquoi ne pas vouloir parler de psychologie masculine ? Pourquoi ne jamais aborder une spécificité masculine dans les approches de prise en soin et de résolution des difficultés et des troubles typiquement masculins ?
Le simple constat des différences physiologiques , psychologiques et sociales entre hommes et femmes devraient questionner l'approche des psychologues sur les outils dont ils disposent pour mieux prendre en compte le réel de notre espèce qui depuis plus de 700 000 ans, se développe dans des collaborations conjointes et différenciées entre les hommes et les femmes.
Mais ce refus de l'émergence d'une psychologie masculine n'est pas nouveau, et depuis la naissance de la psychologie moderne, il y a pratiquement 200 ans, une approche psychologique qui serait spécifiquement développée pour les hommes est toujours rejetée .
Ceci est d'autant plus dommageable que les hommes ne consultent peu ou pas, qu'ils ne soucient que très peu de leur santé mentale, qu’ils sont généralement taiseux sur leur souffrance psychique et finalement ils se retrouvent ainsi assez peu attractifs, ni pour les psychologues professionnels, ni pour les chercheurs en psychologie. D'ailleurs, pour les pères de la psychologie du 19ieme siècle, il est important de noter que la plus grande majorité des études fondatrices de la psychologie n’ont finalement été effectuées que sur des femmes, les résultats des travaux ainsi obtenus sur les femmes ont été ensuite généralisés aux hommes.
Quant à la période actuelle, les études sur les malheurs des hommes est tout aussi peu à la mode, majoritairement considéré comme dominant et agresseur, le genre masculin, est de plus en plus généralement perçu comme un problème pour la société. Dès lors, dans ce contexte d'une masculinité devenue toxique, les problèmes des hommes, ne sont pas très attractifs pour les jeunes chercheurs quant à leurs financeurs et aux pouvoirs publics , il est évident que la cause des femmes offre une meilleure visibilité et un avantage marketing certain.
Il y a bien des études concernant les Men's Studies, réalisées par une poignée de laboratoires universitaires dans le monde, mais ils suivent majoritairement les courants des universités de New York ou de Los Angeles qui sont dans le mouvement de l'American Men's Studies Association, qui s'attache à promouvoir l'étude critique et la déconstruction des masculinités., courant de recherche qui est davantage un programme de changement de société que de développement de l'efficacité de la prise en soin des hommes.
Ainsi, dans la réalité des faits, et nous pouvons le déplorer, les études concernant spécifiquement la psychologie et la souffrance mentale des hommes sont excessivement peu nombreuses, de même les institutions prenant en compte spécifiquement la détresse des hommes qui en France n’existent même pas, alors qu'un nombre important de dispositif existent pour les femmes ; Quant au monde universitaire, parler de psychologie masculine reste encore un tabou.
Finalement, les décennies passent et les constats restent les mêmes et s'accentuent d’année en année, tendances suicidaires, anxiété et dépression, autisme et TDAH chez les jeunes adultes, chocs traumatiques, les hommes sont au premier rang du classement avec des taux de 2 à 4 fois plus élevés que chez les femmes.
C’est pourquoi, après plus de 20 ans passés en tant que psychologue consultant au service de cadres, managers, d'entrepreneurs et d'employés dans un grand nombre d’entreprises mais aussi dans des d’organisations de secours et de sécurité, j’ai fondé ce service spécifique pour les hommes.
Auteur de plusieurs études de référence en psychologie masculine, n’hésitez pas à me contacter.
Dr. Grijalvo
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